[portrait] Grézac le haut mon amour
C'est l'une des plus belle balade que l'on peut faire aux alentours de Lodève.
Elle attaque "dur" mais tout du long, la récompense est là dans le corp et les yeux.
C'est le bord de "la cuvette Lodévoise" et son seul horizon, sous le grand ciel bleu.
Les plantes sont là à souffrir du sec et des raretés de la terre.
C'est un règne de cailloux, où se sont épuisés bien des arrières grand pères et mères.
Sur le chemin quelques panneaux indiquent que ce paysage a été construit par leurs mains.
Au long des siècles il a fallut nourrir l'importante augmentation démographique et aux prix d'aménagements considérables la mise en culture de ces collines difficiles d'accès devinrent nécessaires.
1770-1776 . L'Etat prend des mesures afin d'encourager les populations à défricher les terres en jachères. Des travailleurs spécialistes de la construction du terrassement en pierre sèches voyagent à travers le pays. Ils donnent main forte aux populations locales pour défricher et épierrer cette terre qui devait bel et bien leur sembler bien basse...
Les formidables volumes de pierres extraites sont utilisé pour la restructuration et le remodelage des collines. Les cabanes, terrasses et murs qui maillent d'énormes surfaces du paysages en sont le témoignage.
Les murs de soutènement en pierres sèche, en double parement très soignés, sont construit parallèlement aux courbes de niveaux. L'organisation en plateaux retient les eaux pluviales et empêchent le ruissellement qui emporte les terres.
Des murs de clôtures à doubles rideaux accueillent toutes les pierrailles grosses et petites extraites du sol.
Des cabanes de pierres sèche que l'on appelait localement "gabinelles" sont construit pour abriter les récoltes de raisins du soleil.
Les populations locales se nourrissent alors essentiellement de pois chiches et de fèves... Sont plantés là sans eaux vignes, oliviers, amandiers, pruniers , noisetiers, cerisiers, pêcher, abricotiers, cognassiers, figuiers.
Les paysans montaient dans ces champs avec des ânes ou des mules, il n'y avait pas de tracteurs et il faut savoir que parfois pour un travail difficile exécuté en plaine le salaire d'un travailleur "crêve la faim" se composait d'un ou deux paniers de terres fertile...
A notre époque où tout nous semble abondant dans les SuperYou et autres NettoMarket, c'est l’une des plus belles balades que l’on peut faire aux alentours de Lodève.
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