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Huiles Lodévoises

Jusqu'en 1956 le paysage lodévois était rempli des verts argentés de l'olivier. Hiver 56 - un très un grand froid fit des ravages dans la culture de ce méditerranéen qui nous vient à l'origine de Grèce. Il faut dire, les étagères, les "faiisses"", de Grézac, d'Olmet, Lauroux, Pégairolles marquent la limite Nord de ce légendaire buisson élevé en arbre par les mains des paysans.

La culture de l'olivier suivait des gestes ancestraux:
- Pour le sol, on binait et on buttait autour de la souche où étaient accumulées herbes, pailles, feuilles... certains y apportait fumier ou engrais.
- La taille différait selon les oléiculteurs mais tous coupaient le bois qui "montait en flêche" et gardait les pendants.
- La récolte était effectué par des équipes de travailleurs agricole, les "trabalhadou".
- La préparation: Les olives vertes se traitent au lessif quelques heures, les noires prennent la direction au moulin où elles sont étalées sous la meule. Écrasées et broyées la pâte obtenue est récupérée dans des couffins en fibres végétale puis amenée à la presse d’où sortira sous l'effet de la pression... l'huile vierge.

Durant des siècles des huileries fonctionnaient à Lodève; La plupart étaient actionnées grâce à la force hydraulique, on sait par contre que le moulin des juifs situé dans l'ancienne impasse Moulinier, était actionné par un animal.

En 1930 les derniers moulins ( Cunienq à la Bouquerie, d'Aussel-Fabreguette pont du Mitan et de Libes aval pont Vinas) seront remplacés par la coopérative (immeuble Valette) qui fermera quelques temps après le gel de 1956: ce qui poussa à l'abandon des olivaies. Notons pour finir, qu'à Lodève l'huile servait, outre la cuisine, à assouplir les productions de draps et cuirs des tanneries de la Soulondre.

 

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Salomon psr



19/03/2019
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