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"le" Monument de Lodève...

dardé.jpg

 

Le sculpteur Paul Dardé a voulu que toutes les classes sociales ainsi que les quatre saisons soient représentées autour du gisant.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Monument_aux_morts_pacifiste

 

voir :https://www.midilibre.fr/2018/11/09/lodeve-le-monument-aux-morts-est-aussi-une-oeuvre-humaniste,4830091.php

 

 

Jusqu'en 1939 deux canons de 75, trophée de la Grande guerre (celle de 14), étaient positionnés devant le monument...

Aujourd'hui, suite à la rénovation qui e eu lieu en 2016 lorsqu'on se penche sur le système d'éclairage, on peu trouver qu'il ressemble à des cannons ... On ne sait pas si c'est une mise en scène ... volontaire

 


 

les voilà sur cette petite image vi@ Salomon


 

C'est qui Paul ?

vi@ BousquetdOrb-TresOrb

 

Paul Dardé est né à Olmet, à côté de Lodève, en juillet 1888. A 14 ans, il quitte l’école pour seconder son père, fermier au domaine de Belbézet, et il commence à sculpter des blocs rocheux. Lors de son service militaire à Montpellier, ses supérieurs l'autorisent à suivre les cours du soir à l'école des Beaux-Arts à Montpellier. En 1912, il est admis à l'école des Beaux Arts de Paris, dans l'atelier de Jean Antoine Injalbert, qu'il abandonne rapidement, passe 3 mois en Italie, puis 3 jours dans l’atelier d’Auguste Rodin où il vient d’être admis. Proposé à sa succession, il tourne le dos à la vie mondaine, pour revenir à Lodève, libre et indépendant. La guerre est là, il part pour le front et devient brancardier. Il déserte le front, fuit vers le Midi et est arrêté à Riom. Hospitalisé à la clinique Saint Charles à Montpellier, il réalise des croquis dont l'ébauche du "démon", sculpture qui prendra forme sous le nom du "Grand Faune" que vous pouvez voir au musée de lodeve. Il sera réformé, et comme beaucoup d’artistes à l’issue de la guerre, se lance dans les commandes de monuments aux morts. Il en réalisera 7 dont celui du Bousquet d'Orb.
Le 15 mars 1921, le comité « pour l’érection d’un monument aux morts pour la patrie » présente au maire les souscriptions qu’il a recueillies, d’un montant de 14 496,10 francs. Le 5 avril, le conseil municipal adopte plans et devis de Dardé, lequel s’engage à réaliser le travail en six mois, pour la somme totale de 25 000 francs, dont 15 000 pour le « monument proprement dit », le reste pour un mur à construire à l’arrière, le long du chemin de Saint-Martin. Le projet est approuvé en préfecture le 16 juin.
L’édicule, en maçonnerie et pierre de taille (grès de Joncels, pierre de Faugères en clé), porte un médaillon en pierre de Lens représentant, de profil, une tête de soldat. L’encadrement circulaire de ce portrait, orné de lauriers en bas-relief, est rehaussé par le rouge de quelques briques
Fin décembre 1921, le mur longeant le chemin n’est pas achevé. Il devait comprendre six arcs en tuf, « sur lequel on ferait grimper soit du lierre, soit de la vigne vierge, soit de la glycine. » À la place de ces arcs seront finalement installés des demi-cerceaux métalliques.
Malgré son Grand Prix National des Arts, ses succès parisiens sont éphémères, sa situation économique devient précaire et ses affaires périclitent. En 1935, il quitte définitivement Paris couvert de dettes. Il se réfugie dans le Larzac, ses biens sont vendus aux enchères en 1936. Il s'installe à Saint Maurice de Navacelle, où il aménage un atelier dont les travaux dureront vingt ans. En 1956, gravement malade, il est obligé de retourner à Lodève dans une petite maison de famille où il continue à travailler quelques ébauches et dessine de nombreuses figures. Le 29 décembre 1963, Paul Dardé meurt dans la misère et l'oubli à Lodève. En 1972, son épouse acculée, lègue ses oeuvres à la Municipalité de Lodève contre une rente de 700 francs par mois, soit 110 euros de notre époque. Le Musée de Lodève lui consacre tout un espace : une collection de 2 800 dessins et 567 œuvres.


30/11/2018
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